C’est au moment où les africains ont été réduis à l’esclavage que les termes‘noir’, ‘black’, et ‘nègre’ ont été crées pour décrire l’africain. Il était crucial de donner un nouveau nom à l’africain pour en faire un esclave. Il s’agissait de couper tout lien entre l’africain et sa terre d’origine. Le ‘noir’ (nègre en espagnol) est une fabrication, la conséquence d’une réalité sociopolitique récente. Le mot ‘noir’ ne fait référence à aucun pays ou ethnicité. Par conséquent, les termes ‘afro-américain’, ‘afro-britannique’, ‘afro-arabe’, ‘afro-brésilien’, et ‘afro-antillais’, relatifs à l’héritage et la nationalité des descendants d’africains sont plus précis et plus respectueux. Le ‘noir’ (nègre en espagnol) est une construction qui articule une réalité sociopolitique récente. Les appellations comme ‘noir’ ne font aucune référence à un pays ou à une ethnicité. Par conséquent, les termes ‘afro-américain’, ‘afro-britannique’, ‘afro-arabe’, ‘afro-brésilien’, et ‘afro-antillais’, qui font référence à l’héritage et nationalité des personnes africaines sont plus précis et plus respectueux. De nos jours, les termes comme ‘Afrique Sub-saharienne’ dominent les livres d’histoire et les discussions sur l’Afrique. Pourtant, les africains ne sont pas les inventeurs de ce terme. Il s’agit plutôt d’un outil linguistique utilisé par les européens pour diviser et mieux conquérir l’Afrique. Ainsi, ces divisions artificielles en cloisonnent les africains dans des délimitations imaginaires qui n’existent ni politiquement (l’Union Africain), ni ethniquement (Touareg), ni linguistiquement (afro-asiatique), ni religieusement (l’Islam), ou physiquement (le Soudan et le Mali). |
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